Actualités - 15 octobre 2024

Passage au niveau de risque modéré IAHP

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La situation vis-à-vis de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) est de nouveau préoccupante et le Ministre de l’Agriculture, de la souveraineté alimentaire et de la forêt a décidé par un arrêté ministériel du 11/10/2024 de passer le territoire métropolitain en risque « modéré ».

Cette décision est prise au regard d’une forte dynamique d’infection présente chez les oiseaux sauvages migrateurs dans les couloirs de migration actifs en amont de la France et l’augmentation du nombre de cas d’IAHP dans l’avifaune sauvage dans plusieurs pays voisins. Ce rehaussement du niveau de risque est justifié par la nécessité de renforcer de façon urgente et immédiate les mesures de prévention pour protéger les élevages de volailles français.

Les mesures s’appliquant en niveau de risque modéré sont précisées dans l’arrêté ministériel du 23 septembre 2023.

Pour simplifier la lecture du texte, voici ce qu’il faut retenir.

L’évolution du niveau de risque a une incidence uniquement sur les zones à risque particulier (ZRP) (193 communes en Saône-et-Loire).

Concernant la chasse au gibier d’eau (attention, le détenteur doit pouvoir présenter son récépissé de déclaration avec sa catégorie)

  • les détenteurs d’appelants de catégorie 1 et 2 peuvent transporter jusqu’à 30 appelants « nomades » vers le site de chasse, en respectant les mesures de biosécurité,
  • les détenteurs d’appelants de catégorie 3 ne peuvent pas transporter leurs appelants « nomades »,
  • l’utilisation des appelants « résidents » déjà présents sur le site de chasse est autorisée à condition qu’ils n’aient pas de contacts directs avec les appelants « nomades ».

Concernant la chasse du gibier à plume  : les lâchers sont autorisés sous condition d’examens cliniques favorables (plus un dépistage virologique pour les anatidés) réguliers réalisés par un vétérinaire chez l’éleveur. Il convient donc à chacun de se rapprocher de son éleveur.

Mesures de biosécurité : les détenteurs d’appelants et d’autres oiseaux captifs doivent appliquer des mesures de biosécurité renforcées.